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Monday, July 24, 2006

Andre Kertesz, The Daisy Bar

Andre Kertesz, The Daisy Bar, Montmartre, 1930
Les rues étaient abandonnées et humides. Une bruine fine enfermait les lumières dans des halos. Quelques figures se déplaçaient près des maisons. Sur le coin de la rue Montmartre et des Grands Boulevards, un café était encore ouvert.
(Georges Simenon, Maigret et la Jeune Morte)

Le cadavre d'une jeune fille est découvert place Vintimille. Maigret s'occupe de l'affaire, provoquant le mécontentement évident de Lognon, l'inspecteur du deuxième quartier, bien connu par ses complexes d'infériorité et de persécution ; le Malgracieux devra une nouvelle fois s'atteler à des tâches secondaires. Maigret parvient à identifier la victime : il s'agit de Louise Laboine, d'origine niçoise. Dès 16 ans, la jeune fille a tenté sa chance à Paris ; dans le train qui l'emmenait vers la capitale, elle a fait la connaissance de Jeanine Armenieu, Lyonnaise décidée, elle aussi, à vivre sa vie. A Paris, tandis que Jeanine réussissait et parvenait à se faire ouvrir les portes de la haute société, Louise végétait et vivait le plus souvent aux crochets de son amie. Celle-ci a mis fin à cette situation en partant du meublé de la rue de Ponthieu où elles habitaient. Dès lors, Louise a commencé son naufrage : foncièrement honnête et de moralité irréprochable, elle a quitté l'appartement et a sombré dans la misère, lorsqu'elle a appris que son ancienne amie allait faire un mariage avantageux avec Marco Santoni, Italien fortuné. Elle a cherché à la revoir, a reçu d'elle un peu d'argent, ainsi qu'une lettre adressée à son nom, mais remise à Jeanine par la concierge de l'immeuble de la rue de Ponthieu qui ignorait le nouveau domicile de Louise. Cette lettre lui a été laissée par un Américain nommé Jimmy O'Malley. Ce dernier a été le complice du père de Louise, Julius Van Cram, escroc international que la jeune fille n'a jamais connu. Avant sa mort dans un pénitencier américain, Van Cram a demandé à O'Malley de dire à Louise comment elle pourrait entrer en possession de l'argent qu'il a accumulé dans sa vie d'escroc. O'Malley, qui n'a pu retrouver Louise, a déposé pour elle un message dans un bar louche de la rue de l'Etoile. C'est là qu'elle s'est rendue le soir du meurtre, mais le message avait été intercepté par Falconi, patron du bar, Bianchi et le Tatoué, individus peu scrupuleux qui ont profité de la situation. Pour se procurer l'« héritage » à la place de Louise, ces truands ont essayé de lui dérober ses pièces d'identité ; elle s'est défendue et a été tuée par accident.
(Tout Simenon)

The streets were deserted and wet. A fine drizzle enclosed the streetlamps in halos. A few figures were moving close to the houses. On the corner of Rue Montmartre and the Grands Boulevards, a café was still open.

The album had the English version of the text. I thought that a Maigret should be presented firstly in the original version - so I considered translating the text back to French. For wet I choose humide, rather than mouillé. Halos remained halos, and I believe this is also the word used by Simenon. For streetlamps I decided to use lumières - I am sure there is another word, more appropriate.

I found then on the web a summary of the novel - I copied it here, for the sake of all fans of Maigret.

And the photo of Kertesz, that Daisy Bar, is absolutely fabulous. I visited today again the Washington National Art Gallery - there was an exhibition of recent photographic acquisitions - among others, a Pont des Arts by Brassaï, and a couple of fantastic photographic portraits of Maiakovski, by Rodchenko. Here is a Parisian photo made by Charles Marville in the 1860's, Rue de la Bûcherie.



Charles Marville, Rue de la Bûcherie, 1865-1869



Marville was commissioned to record the streets, monuments, and parks of Paris both before and after the radical changes implemented by Napoleon III and Baron Haussmann (from the biography published by the Washington national Art Gallery).

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